Congrès technique des transports à câbles à Montreux UCT-RMS - 11 au 13 octobre 2017

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Congrès technique des remontées mécaniques UCT/RMS à Montreux

Voici 60 ans que l’UCT (à cette époque VTP ) a été fondée à Lucerne. Les fondateurs de l’époque ne pouvaient certainement pas s’imaginer que cette association deviendrait un jour le point de rencontre le plus important de la branche de l’économie des remontées mécaniques suisses. Montreux, le lieu d’organisation de cette année, a déployé tous ses efforts pour que le congrès technique des remontées mécaniques UCT RMS soit un succès.

Texte et illustrations : Damian Bumann

Un  responsable perspicace 

Le premier jour, déjà environ 210 participants se sont rendus par un magnifique temps d’automne au congrès technique des remontées mécaniques organisé annuellement par l’UCT et les RMS, cette fois à Montreux à l’Hôtel Fairmont. Le souper a été pris à la salle Belle Epoque à l’architecture impressionnante. Le lendemain, le président de l’UCT Andreas Zenger, a accueilli les plus de 430 participants au centre des congrès de Montreux. Il a rappelé dans son allocution de bienvenue les défis particuliers de la branche tels que la situation du cours des changes, la stagnation des recettes hivernales, les coûts élevés, les nouveaux modèles de prix des cartes saisonnières, mais également la croissance des affaires estivales constamment élargies par des offres innovantes. Ceci représente un autre défi supplémentaire pour les responsables techniques. Il y a 60 ans, les conditions générales étaient différentes, les sports d’hiver commençaient à connaître un boom, skilifts et téléphériques sortaient partout de terre. L’évolution se déroulait à une vitesse fantastique et les chefs de trains, ainsi que l’on appelait à cette époque les directeurs techniques, ne disposaient pas d’instructions d’exploitation et de maintenance adéquates. Il n’existait pratiquement pas de cours de formation et de perfectionnement, on ne pouvait faire appel qu’aux expériences passées, les techniciens étaient livrés à eux-mêmes. En 1957, quelques responsables perspicaces fondèrent la VTP, l’actuelle UCT, pour répondre à cette situation intenable, un exemple de succès comme on peut le constater. Le but et les objectifs sont restés les mêmes aujourd’hui. L’association s’est rapidement développée, d’importantes connaissances ont été transmises pendant cette période et beaucoup se rappellent de séminaires et congrès intéressants. L’association est parfaitement reconnue par les autorités, les fournisseurs et partenaires. Nous sommes redevables d’un grand respect envers nos prédécesseurs et de reconnaissance pour leur travail au cours des dernières soixante années.

La commission paritaire UCT/RMS a encore une fois eu la possibilité de faire appel à des intervenants réputés pour présenter d’intéressants exposés. Le comité d’organisation local, dans les personnes de Georges Oberson, Hans-Ruedi Gerber, Niklaus Mani, Pkerre Gygli et Natacha Stöckli, a tout mis en œuvre pour que le congrès de cette année soit un succès tant du point de vue logistique que culinaire. Christoph Meier, membre du comité de l’UCT et modérateur de longue date des congrès, a annoncé en premier comme intervenant Dr. Rudolf Sperlich, vice-directeur, chef du département sécurité de l’OFT.

Directives à l’étude

Dans la première partie de son exposé, le vice-directeur a fourni des indications sur l’organisation et le mode de travail de l’OFT. L’Office fédéral des transports occupe environ 300 collaborateurs, dont 20 se consacrent au secteur des remontées mécaniques. Les demandes de nouvelles installations, transformations, de même que d’installations de remplacement sont examinées par le département Autorisations. Dans la phase d’exploitation, la surveillance de la sécurité surveille l’installation au moyen d’audits et de contrôles de fonctionnement. Si des défauts sont alors constatés, des mesures pour y remédier sont imposées à l’entreprise. Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les remontées mécaniques du 1er janvier 2007, l’OFT n’examine  plus les installations.  Il peut également arriver que l’on fasse appel à l’autorité de surveillance après un accident à responsabilité conjointe. Etant donné que pratiquement chaque remontée mécanique est un modèle unique, les installations sont vérifiées en fonction du risque et d’après leur proportion. Etant donné que les exigences d’aménagement du territoire et de protection de l’environnement, de même que les directives se sont accrues, un entretien préalable avec l’OFT est d’un grand intérêt. Les différentes directives telles que concession/autorisation des plans, attribution de l’autorisation d’exploitation, renouvellement de concession et autorisation d’exploitation, maintenance et transformation sont actuellement en cours de réalisation. Les directives « déplacement de nuit » seront encore révisées l’an prochain. L’entrée en vigueur de l’ordonnance sur les installations à câble (OICa) et de la nouvelle directive de l’UE interviendra le 21 avril 2018. Le modèle de dimensionnement Laax relatif aux fondations de pylônes indépendants n’est pas reconnu par l’OFT, car les principes et conditions d’application à cet effet ne sont pas clairement définis et ne garantissent pas que ces exigences puissent être garanties sur la totalité de la durée de vie de l’installation.

En ce qui concerne les incidents et accidents de l’année passée, on compte 11 blessés légers et 6 blessés graves. L’année 2016 a été, par comparaison aux années passées, une bonne année, même en comparant les différents types d’installations. Le mauvais comportement des passagers et du personnel a, au cours des 10 dernières années, toujours constitué les causes les plus fréquentes, en particulier lors de l’accès et de la sortie des installations. C’est pourquoi l’OFT continue à attacher une grande importance à la formation et au perfectionnement du personnel, de même qu’à la surveillance de l’accès et de la sortie des passagers.

L’annonce des événements prévient les accidents

Le chef du service de contrôle du CITT, Ulrich Blessing, a expliqué au début de son exposé sur quoi portait la révision de l’ordonnance sur les  câbles et transports à câbles et, de même que la révision du règlement du CITT. L’ordonnance révisée doit entrer en vigueur le 1er janvier 2018 et aura également des répercussions sur les skilifts et les remontées mécaniques cantonales. Contrairement aux installations fédérales, les autorisations d’exploitation des installations cantonales continueront à être assorties d’un délai. Dans le concordat, la durée d’une autorisation d’exploitation est limitée au plus à 20 ans. Il continue à figurer dans l’ordonnance sur le transport des personnes que l’autorisation pour skilifts et petites remontées mécaniques peut être attribuée au maximum pour 10 ans. Les cantons réunissent l’autorisation de transport de personnes et d’exploitation dans un seul document.

Les exigences adaptées pour la reconnaissance des épisseurs ont été intégrées dans l’ordonnance révisée sur les câbles. Les épisseurs antérieurs continueront à être reconnus par le CITT. Des dispositions seront élaborées pour les nouveaux. La révision du nouveau règlement CITT a été prorogée d’une année, afin de tenir compte des demandes des associations de petites remontées mécaniques. Les problèmes posés aux skilifts et petites remontées mécaniques seront discutés dans un groupe de travail. Des explications détaillées seront fournies dans la seconde partie de la consultation. Il est prévu l’entrée en vigueur du règlement révisé lors de la conférence du concordat en mai 2018.

Une comparaison est à l’heure actuelle réalisée entre l’ancien règlement CITT  et par conséquent les dispositions d’exécution de l’OFT et des exigences fondamentales de la directive remontées mécaniques de l’UE, laquelle servira de préalable à l’adaptation de la directive 4. La surveillance du marché constitue une autre tâche du CITT qui est réglementée dans l’ordonnance sur les téléphériques et la loi sur la sécurité des produits. La surveillance du marché a pour but d’identifier les dangers dus à des systèmes partiels et des composants de sécurité non conformes et de lutter contre par des mesures correspondantes. Les fabricants constituent des interlocuteurs pour les produits. Le concept de surveillance du marché est défini depuis 2011 dans un document commun OFT et CITT.

La moitié des annonces d’incidents et d’accidents est due à un comportement erroné des passagers. Les nouveaux médias contribuent également à cette évolution. En conséquence des informations sur un comportement correct doivent continuer à être fournies avec des pictogrammes. Les personnes au comportement inadéquat  doivent être abordées et informées des conséquences éventuellement graves de leur attitude. Les bandes transporteuses doivent être bien sécurisées. Les différences de hauteur entre la couverture neigeuse et la bande transporteuse ne doivent pas s'élever à plus de 0,3 mètre. Dans le cas où cette valeur est dépassée, une bande de 0,8 mètre de large doit être prévue à la hauteur adéquate par remplissage de neige. Des balles de paille ont aussi fait leurs preuves comme matériau de remplissage. L'accès sous la bande transporteuse doit être protégé par des planches de coffrage. Nous vous rappelons encore une fois que les fondations en béton, les constructions métalliques, les plateformes de travail et les assemblages boulonnés doivent être régulièrement contrôlés et, le cas échéant, remis en état. Ces éléments doivent être soumis à un contrôle visuel annuel.

42 annonces d'incidents nous sont parvenues depuis le mois d'octobre dernier. Dont 22 accidents, avec au total 26 blessés. Les chiffres se situent en conséquence dans un ordre de grandeur semblable à celui de la période précédente. 20 incidents sont dus à un mauvais comportement des passagers. 8 cas ont pour cause les influences atmosphériques et 14 autres sont à porter au compte de dérangements techniques, d’une maintenance insuffisante et d'un mauvais comportement du personnel d'exploitation. Un schéma de déroulement d'annonce d'accidents et d'incidents figure sur la page web du CITT. Il indique quels incidents doivent être annoncés quand et comment. Suivant la situation, une documentation photographique facilite l'établissement du rapport et pour nous, la compréhension. Au cours de l'hiver dernier, cinq sorties de câble de skilifts sont intervenues, lesquelles nous ont préoccupés. L'équipement ultérieur de surveillance de sorties d’étriers dans le cas de remonte-pentes à étrtiers indirectement surveillés s'est largement imposé. Il est devenu en Suisse une obligation, même si la disposition correspondante manque de façon incompréhensible dans les normes.

Dans la mesure du possible, les dangers naturels doivent être évalués en temps utile. Nous avons pu constater sur la base des annonces d'incidents antérieures que des sorties de câble n'ont pas été détectées de façon fiable sur certaines batteries de rouleaux. Entretemps, nous avons, dans une première phase, sur les installations self-service, passé à l'équipement complémentaire d'étriers de protection  de câble mis à la terre, de telle manière qu'une interruption soit garantie de façon sûre dans le cas d'une sortie du câble de traction. Ce cas montre de façon exemplaire qu'il nous est effectivement possible, par la combinaison de vos indications et de celles de vos collègues, de même que de l'analyse d’identifier les points faibles et de remédier efficacement aux incidents. Il est sûr que certains d'entre eux auraient pu être évités par une maintenance sérieuse. C'est pourquoi je lance l'appel suivant: « »Effectuez les contrôles et les révisions périodiques selon les prescriptions des fabricants de façon consciencieuse et changez les composants en temps utile et préventivement«  selon les instructions du chef du service de contrôle CITT.

Norme révisée de protection contre l'incendie EN 17064 état et rétrospective

Raphael Gingins des Seilbahnen Schweiz (SBS) a fourni des informations sur la norme de protection incendie révisée EN 17064. Depuis l'incendie catastrophique de Kaprun dans un véhicule de funiculaire du 11 novembre 2000, le CEN a beaucoup fait pour établir un projet d'exigences de sécurité des téléphériques pour la protection, la lutte contre les incendies et leur prévention. Le CEN a publié au début de l'année 2005 la recommandation CEN/TR 14819-2 encore valable aujourd'hui. Le projet définitif est disponible depuis décembre 2016 et doit prochainement être approuvé par les membres du CEN, afin de pouvoir définitivement entrer en vigueur en 2018. Cette norme a pour but que la sécurité des personnes ne soit pas mise en danger en cas d'incendie. C'est pourquoi les exigences imposées à tous les composants d'un téléphérique pour assurer la protection de la lutte contre l'incendie y sont définies. Les exigences d'exploitation et de maintenance sont également clairement rappelées  conformément aux objectifs de protection: - Réduire au minimum l'éclatement d'incendies et leur propagation, - protection des personnes contre le feu ou la fumée, - fonctionnalité de l'installation pour que le retour des personnes soit préservé le plus longtemps possible. Ceci est résolu par des mesures de sécurité dans les entreprises: - comme présence de voies d'évacuation, - cloisonnement des domaines, - réduction au minimum de la charge d'incendie, - mesures techniques, - ainsi que la formation des collaborateurs, etc. Il va de soi que l'on ne doit pas attendre jusqu'à la publication officielle de la nouvelle norme. Les normes nationales AEAI doivent dès aujourd'hui être observées. Le spécialiste local de protection incendie, de  même que les RMS sont très volontiers à votre disposition pour vous assister dans vos problèmes relatifs à la lutte et à la prévention incendie.

Informations RMS

 Dans son exposé, le vice-directeur des remontées mécaniques suisses, Fritz Jost, a rappelé qu'en particulier à une époque de défis croissants de la branche, on devait attirer un plus grand nombre de nouveaux jeunes bien formés pour assurer la relève, car ils peuvent décharger de façon massive et compétente les directeurs techniques dans de nombreux domaines. De par l'adaptation des cahiers des charges des chefs d'installations et des chefs d'exploitation, les adjoints peuvent largement les décharger. Il est possible qu'un directeur technique puisse être compétent pour plusieurs petits domaines skiables, dans la mesure où chaque entreprise occupe un spécialiste diplômé en technique de remontées mécaniques (EFZ).

On élabore à l'heure actuelle aux RMS une formation de machiniste élargie pendant une durée de 9 jours. La mise à disposition de documents-types pour l'exploitation d'entreprises associées constitue une autre prestation des RMS. Ils constituent des instruments utiles pour la pratique. Alexander Bernhard est le nouveau directeur des RMS et, à partir du 1er février 2018 entre en fonction à 100% pour l'association. Samuel Matti est, depuis la fin-août, en fonction au centre de conseils techniques. Andreas Zenger sera à disposition à hauteur de 60% à partir du 1er décembre 2017 comme professeur spécialisé au centre de formation de Meiringen.

Bienvenue dans la First Class

Après le repas de midi, Vincent Epiney, directeur de la succursale de Garaventa de Sion, a présenté la D-Line de Doppelmayr/Garaventa. La D-Line définit de nouvelles références du point de vue confort des passagers, émissions de bruit, convivialité d'entretien se distinguant par un design intemporel. Nous faisons appel, pour répondre aux exigences de confort de la D-Line, à une cabine plus large et plus longue Omega IV, également adaptée au design de la D-Line. Les nouveaux télésièges à 8 places sont équipés d'une suspension tridimensionnelle amortie. La D-Line a été conçue dès le départ pour une translation de 7 m/s et un diamètre de câble de 64 mm et tous ses composants tiennent compte de sollicitations supérieures. Malgré ces exigences élevées, la D-Line est particulièrement silencieuse, présente une faible usure et une grande efficacité énergétique. La pince est un nouveau développement qui allie les avantages des pincesa DT et A et contient d'autre part plusieurs innovations, comme par ex. la géométrie du dos de la pince. Elle est conçue pour 5 millions d'alternances de charge. Les nouvelles stations peuvent être construites selon un système modulaire et suivant les souhaits des clients, être équipées de façades transparentes ou d'une installation photovoltaïque intégrée. Si le client décide pour la variante à toit en verre (façade des médias), elle peut être parfaitement utilisée comme surface publicitaire. Il y a suffisamment de place dans les stations pour réaliser les travaux d'entretien les plus simples. Le moteur AC avec réducteur, le Doppelmayr Sector Drive (DSD) ou le Doppelmayr Direct Drive (DDD) sans réducteur peut être prévu pour l'entraînement de l'installation. La commande électrique de la dernière génération de Doppelmayr peut parfaitement être intégrée dans le concept D-Line. Plus de 200'000 heures de travail ont été investies dans le développement de la D-Line. 10 télécabines D-Line et un télésiège sont déjà en service en Autriche. L'hiver prochain, le premier télésiège D-Line de Suisse sera mis en service à Davos sur le Parsenn. L'ouverture du nouveau télécabine D-Line à Saanenmöser est prévue pour décembre 2018.

15 ans d'entraînement direct Leitner jusqu'à sa mise en œuvre dans le 3S

Klaus Erharter, directeur technique des Leitner ropeways, a fourni des indications sur l'expérience de 15 ans du DirectDrive jusqu'à sa mise en œuvre sur le 3S à Stubai. Dès 1992, Leitner équipa un télésiège à entraînement direct au Japon. A la fin des années nonante, Leitner s'est posé la question de savoir si l'on devait favoriser ou non ce développement, ce qui équivalait à une véritable  nouveauté sur le marché et pourrait ultérieurement remplacer la technique d'entraînement actuelle. En 1999, Leitner installa le premier entraînement direct en Europe dans une nouvelle installation de télésiège à Ladurns au Sudtyrol. Le moteur, de même que la commande ont alors été livrés de Suisse. Jusqu'à cette année, cet entraînement direct a totalisé 27'850 heures de fonctionnement. Leitner étant convaincu de la théorie de l'évolution des produits, l'entreprise poursuivit le développement de l'entraînement direct. Jusqu'à l'année dernière, Leitner put équiper 102 installations de téléphériques avec des entraînements directs. L'accélération de la courbe commença à partir de 2012 lorsque l'on construisait alors encore quatre entraînements directs par an. L'an dernier, Leitner réalisa 38 entraînements directs et espère à présent pouvoir entrer dans un marché de masse. Avec le développement de l'entraînement direct, Leitner a, en 2003, réuni les conditions techniques préalables pour accéder avec les installations éoliennes Leitwind au secteur des énergies renouvelables. L'entraînement y est utilisé dans sa fonction inverse comme générateur. L'entraînement direct anciennement installé à Ladurns pesait encore 21 tonnes. A l'heure actuelle le poids d'un nouvel entraînement direct n'est plus que de 12,7 tonnes pour une puissance environ équivalente. Dans l'entraînement direct Leitner actuel, on utilise un moteur synchrone dont l'arbre de sortie est directement relié à la poulie du câble. Les quantités d'huile moteur nécessaires à une transmission conventionnelle à planétaires ont complètement disparu. Le convertisseur de fréquence LeitDrive est une évolution logique de l'entraînement direct Leitner. Il convertit la tension du réseau et permet une régulation du régime du moteur électrique. Il veille ainsi à la disponibilité de la puissance nécessitée par l'installation. La chaleur perdue peut être utilisée pour le chauffage de l'eau sanitaire. Le développement antérieur de l'entraînement direct mérite d'être constaté. Les moteurs sont fabriqués par Leitner ropeways et les huit segments d'enroulement indépendants garantissent une redondance élevée. Le changement des roulements, de même que des enroulements intérieurs intervient sur place. Cinq grandeurs d'entraînement direct différentes de 180 kNm sont en service depuis 2005 sur les types d'installations les plus divers, du télésiège au télécabine, au minimétro à Pise, de même que pour le nouveau 3S des glaciers du Stubaigletscher. Tout dernièrement, l'entraînement direct sera utilisé sur le nouveau futur 3S du Klein Matterhorn avec deux moteurs, de même que dans le Dorfbahn nouvellement rénové de Serfaus avec un arbre d'entraînement horizontal.

Compensation  des longueurs de câbles des funiculaires

Le chef des ventes des commandes des remontées mécaniques de la Société Sisag, Ramon Russi, a, dans son exposé, évoqué les compensations des longueurs de câbles des funiculaires. Les funiculaires desservent en premier lieu les agglomérations urbaines et plusieurs stations selon la situation. De manière que les passagers n'aient à faire face à aucun obstacle en cours de route, la hauteur adaptée précise des véhicules aux stations intermédiaires est déterminée par une technique ultramoderne. Le niveau précis peut être obtenu au moyen d'un positionnement précis, de manière que les portes du quai et celles des véhicules coïncident. Il est ainsi possible d'utiliser la totalité de la largeur des portes et il est donc possible de respecter l'égalité envers les handicapés.

Des différences de chargement, des différences de température, de même que des différences d'inclinaison sur le trajet conduisent à un allongement de longueur du câble de transport. Avec l'unité de compensation de longueur de câble, les véhicules peuvent s'arrêter au bon endroit sur les stations intermédiaires. Des capteurs sont montés sur la totalité du trajet. Ils détectent les véhicules sur des points définis avec précision. La position des capteurs correspond respectivement au point d'arrêt. Les capteurs sont actionnés à l’entrée et à la sortie et la commande calcule la différence de distance et donne l'ordre de modifier la longueur du câble à partir de la valeur calculée. On trouve dans la station d'entraînement la roue d'entraînement, de même que les deux poulies de renvoi où passe le câble de transport. Une poulie de renvoi ne peut être déplacée par le vérin hydraulique installé pendant le déplacement et modifie ainsi la longueur du câble par rapport à l'autre véhicule. Cette compensation des longueurs du câble est déjà utilisée avec succès sur le funiculaire de Vevey depuis trois ans, ce que peut également confirmer le directeur technique des funiculaires, Pierre Gygli.

Assemblée générale 

L'assemblée générale des membres de l'UCT a commencé à 15 h 30. Le président, Andreas Zenger, a accueilli les membres présents à l'assemblée et a remercié le comité d'organisation sous la direction de Georges Oberson des MOB pour la très bonne réussite de la journée. Le président a renoncé à la lecture du rapport annuel que l'on trouve dans livret du programme aux pages 21 et 25. Le protocole de l'assemblée générale d'Arosa, le rapport annuel du président, de même que les comptes 2016, y compris le rapport des réviseurs sont adoptés sans opposition. Des dépenses de Fr. 415'372.65 font face à des recettes de Fr.      430'340.65. Les comptes sont clos avec un excédent de recettes de Fr. 14'968.—Cet excédent est versé au capital propre. Au 31 décembre 2016, celui-ci s'élève à Fr. 298'360.50. La proposition de maintenir les cotisations annuelles des membres A et B est approuvée par l'assemblée. Aucune élection complémentaire n'a lieu cette année.

Mutations

33 demandes d'admission de membres A et 10 de membres B étaient pendantes. Tous les postulants ont été admis par applaudissements. Trois membres rejoignent les rangs des vétérans. On compte 15 sorties de membres A et 4 de membres B. La mémoire des disparus Schmid Werner et Blättler Josef est honorée par une minute de silence. En conclusion, le président indique que le prochain congrès aura lieu du 19 au 21 septembre 2018 à St. Gall. Il continuera à assumer la fonction de directeur technique à hauteur de 20% auprès de la Wengernalpbahn AG et se réjouit de ce nouveau défi à Meiringen, où il enseignera à hauteur de 60% de son temps. Il remercie les organisateurs pour la parfaite organisation du congrès et souhaite à tous les membres une saison d'hiver réussie sans accident.

Un échange d'informations avec les 41 exposants a ensuite eu lieu après l'assemblée générale au Centre des congrès de Montreux avant que ne soit servi l'apéritif. Après quoi les 380 participants rejoignirent le navire "Lausanne" sur lequel ils passèrent une soirée unique. La poursuite du congrès sera présentée dans le numéro de mars 2018 de la technique de remontées mécaniques UCT.

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